Les films

LE FONDS "MACISTE"
Les cartons-titres présentés ci-dessous, préservés dans toute leur fraîcheur, nous ont été aimablement communiqués par Marcelle Gay-Vincent, nièce du réalisateur André Vincent (dit le Maciste). Le fonds des films d'André Vincent est important à bien des égards. Pionnier du cinéma amateur à St-Claude, André Vincent filme dès 1933 en 8mm (format lancé par Kodak en 1932), et en couleur (Kodachrome) dès 1936. Tournés pour une bonne part dans le cadre des sorties du Club alpin du Haut-Jura, ses films restituent la sociabilité des loisirs inhérente aux activités sportives : saynètes, jeux, banquets, bals. Le corpus d'une cinquantaine de films documente tout un pan de l'histoire sanclaudienne du milieu du vingtième siècle...

Un petit trésor d'archives dont on reparlera à coup sûr !

FÊTE DE MONTERÊT, 12 août 1934 - film 8mm NB muet, fonds André Vincent "le Maciste" © Cinémathèque des Monts Jura.

PREMIÈRE NEIGE À LA COMBE DU LAC, novembre 1935 - film 8mm NB muet, fonds André Vincent "le Maciste" © Cinémathèque des Monts Jura.

LE CRÊT PELA, FACE NORD, décembre 1935 - film 8mm NB muet, fonds André Vincent "le Maciste" © Cinémathèque des Monts Jura.

LA TRACE AU PAYS BLANC, DE TRESBERRUY À LA DÔLE, février 1935 - film 8mm NB muet, fonds André Vincent "le Maciste" © Cinémathèque des Monts Jura.

PÂQUES AU CHALET DU CARROZ, 1er avril (1934 vraisemblablement) - film 8mm NB muet, fonds André Vincent "le Maciste" © Cinémathèque des Monts Jura.

LE COL DU GÉANT, 16 juin 1935 - film 8mm NB muet, fonds André Vincent "le Maciste" © Cinémathèque des Monts Jura.
Vingt ans plus tard, un autre cinéaste "amateur" sanclaudien, Jean Verchère, filmera lui aussi l'ascension du col du Géant avec ses élèves du collège de garçons.

Portraits de cinéastes amateurs

André VINCENT ("le Maciste")

Né le 23 février 1904.

Après avoir passé son bac, il entre, comme son frère Robert, dans la manufacture de pipes Gros-Grenier-Ostorero & Cie créée par son père et quelques associés en 1920, au Faubourg Marcel, et y restera toute sa carrière. Membre de la Confrérie des maîtres pipiers, il participa activement à la réception de personnalités pour les intronisations.

Passionné de toutes les « nouveautés », entre les années 20 et 70, il a collectionné les radios, les phonographes (78 tours), les haut parleurs, les magnétophones, les projecteurs de films … et  les voitures (la dernière était une Matra Bagheera orange).

Mais il avait toujours à la main un appareil photo ou une caméra achetés chez Gaignou. Il filmait la famille, les sports (ski, rugby…), les grandes courses en montagne qui le conduisaient jusque dans les Alpes, ses voyages à l’étranger dès 1951 (Sahara, Turquie, Norvège … et le dernier au Japon). Il faisait les montages sur un banc avec patience et précision et réalisait même quelquefois une bande son. Il intervenait à «Connaissance du Monde» et devant les lycéens du collège.

Avec M. Gentner qui tenait un magasin de «radio puis des premières télévisions», ils ont cherché en 1958 un lieu élevé pour installer un relais de télévision (ce qui était considéré comme impossible alors). Après beaucoup de repérages, ils ont réussi à ce que le faisceau venant du Pilat soit reçu dans le quartier de la mairie.

Comme beaucoup d’industriels, il soutenait l’équipe de rubgy et ne manquait aucun match à Serger, en particulier au temps d’André Pagès.

Membre actif du Club alpin français, il a participé à la conception et à la construction du Chalet des Tuffes, car on montait alors faire du ski uniquement «à la journée».

Célibataire, il était très proche de ses deux nièces qu’il associait volontiers à ses activités. Très gourmand, il aimait la cuisine familiale, mais aussi faire la tournée des restaurants.

Conteur habile, il savait transformer la moindre anecdote en fabuleuse histoire, d’où son surnom de «Maciste» héros de films d’action avant Tarzan…

André nous a quitté  le 3 avril 1976.


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Informations aimablement transmises par Marcelle Gay-Vincent

Antoinette THORAX

Antoinette Thorax, dite "Minette", est née en août 1924 à Saint-Lupicin.                                                        

Son père était Romain THORAX. Il est mort prématurément à l’âge de 48 ans, les poumons ensablés par son travail sur les ébauchons de pipes qu’il fabriquait dans l’usine Sous le Scey, sur le Lizon - Il laissait alors son épouse veuve avec 6 enfants 

Orpheline de père à l'âge de 15 ans, Minette travaille dans l'usine de Félix Meynier voisine.
Son grand-père Louis Tournier, photographe, a immortalisé le village et les environs par ses cartes postales et portraits. Son grand-oncle Gabriel Tournier, était un excellent dessinateur. Ils ont sans doute inspiré Minette pour son talent de cinéaste.
Antoinette Thorax animait le patronage, et emmenait ses groupes de garçons en camp au Chezal et à la Rageat.
Elle adorait la montagne, le ski et le parc du Grand Paradis en Italie. Âgée, elle adore les oiseaux des jardins, qu'elle nourrit plusieurs fois par jour.

Jean VERCHÈRE

Jean Verchère est né le 8 octobre 1917.
Passionné de sports et surtout de basket, il fait son service militaire aux Pompiers de Paris.

Pendant la guerre, pour ne pas partir au STO il entre dans la Résistance, notamment  avec la Fraternelle où il est agent de liaison. Son nom de résistant est « la Tôle » à cause de son premier métier (tôlier-soudeur chez De Giorgi).

Après la guerre, il passe le concours de moniteur d’éducation physique et sportive ; il enseigne au collège Rosset, puis au lycée du Pré-Saint-Sauveur. Ses élèves le surnomment « le Deux », à cause de sa prononciation ; il disait « dé » au lieu de « deux » : « Un-Dé ! Un-Dé ! » L'été il dirige les colonies de vacances de Champsigna (Jura des lacs), de Haut-Crêt, de Saint-Nazaire et de Trémolat (Dordogne). Il filme ces moments, à commencer par les répétitions des spectacles destinés à les financer. Il filme aussi les premiers pas de ses enfants, les sorties en montagne

S'il renonce à être guide de haute montagne après un grave accident d'alpinisme, il fait des stages à l’INSEP pour être entraîneur de basket ; il préside la Prolétarienne de longues années durant.

Pendant quelques années il gère le Cinéma de la Maison du Peuple, tandis que son épouse tient le bistrot de la Fraternelle.

À la retraite il fait beaucoup de ski de fond, et préside le Foyer rural de Lamoura.

Jean Verchère est décédé le 23 octobre 1988.

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Informations aimablement transmises par Didier Verchère

Robert LE PENNEC

Né le 2 décembre 1946 à Saint-Claude, Robert Le Pennec est décédé le 3 juillet 2012, dans le Lot, d'un accident de plongée.
Chercheur autodidacte, il s'est passionné pour la spéléologie, la plongée souterraine, la géologie et l'archéologie.
Profondément dyslexique et replié sur lui-même à l'école, il est allé travailler en usine à 14 ans, comme son frère et ses soeurs. Il a 16 ans quand son frère Claude l'emmène faire des sorties dans la nature. Au même moment, il découvre l'escalade au Becquet et les Scouts avec l'abbé Vivant. C'est le point de départ d'un cercle d'amis. Jean Colin, fondateur du Spéléo-Club San-Claudien, a été leur maître dans la découverte du milieu cavernicole. Dans les années 1960, avec quelques amis, ils fondent le Photo Club et le club d'aéromodélisme. C'est ce groupe qui remet aussi au goût du jour les Soufflaculs pour la première fois le mercredi des Cendres 1967. Cette manifestation, très mal vue par les gendarmes dans ses premières années d'existence, fût ensuite reprise par M. Gullon des services techniques de la ville de Saint-Claude. Robert Le Pennec n'a jamais manqué d'y participer. Il a filmé en Super 8 plusieurs éditions entre 1972 et 1984.
En 1969, il rencontra Pierre Hochedé, qui venait de mettre en route une entreprise industrielle de galvanoplastie qui l'embaucha. Il fut très vite responsable de la production à la CTS (Comtoise de Traitements de Surfaces).
Au moment de son mariage, son temps disponible est essentiellement consacré à la spéléologie. Avec sa femme Christine, il parcourt la région pour reprendre dans le détail, zone par zone, l'inventaire spéléologique de Jean Colin. Jean-Claude Frachon, spéléologue local très connu, devient alors un modèle pour lui.

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Informations aimablement transmises par Véronique Blanchet-Rossi

Georges GAIGNOU

"Qui n’a pas connu Georges Gaignou, photographe sanclaudien qui tenait boutique avenue de Belfort ? Né le 28 octobre 1913 à Pont-de-Veyle dans l’Ain, celui que les Sanclaudiens appelleront affectueusement Géo, perd Henri, son père, l’année suivante dès les premiers jours de la guerre 14-18. Sa famille payera un lourd tribut à ce conflit, ses trois oncles seront tués lors de ce conflit franco-allemand, ils avaient tous entre 20 et 30 ans. C’est dans une famille profondément meurtrie par ces deuils que le petit Georges passe son enfance, entre ses deux grands-pères, dans le pays de Gex. En 1921, son beau-père Alphonse Gauthier l’élève comme son fils.
Après un engagement dans les commandos au Maroc, qui le marquera profondément, il termine sa formation de photographe et vient à Saint-Claude pour tenir le magasin de photo Gauthier. C’est là qu’il rencontre celle qui allait devenir son épouse, Madeleine Buffard-Bontemps. La guerre avec l’Allemagne est déclarée, il est appelé dans les premiers régiments, mais il est fait prisonnier à Colombey-les-Belles en juin 1940 puis transféré au Stalag 17 B en Allemagne, où il améliore son parler allemand. Il s’évade trois fois. Repris, il reviendra d’Autriche en 1945 et épousera Madeleine le 6 juillet 1945. Elle lui donnera deux enfants, Michèle née en 1946 et Alain né en 1948.
Photographe le jour, élu le soir et le week-end, Géo a donné beaucoup de son temps à la collectivité, comme adjoint au maire en charge des travaux, de la régie d’électricité, de la régie des eaux, du Syndicat intercommunal de traitement des déchets pendant trente ans, sous les mandatures de Louis Jaillon et Daniel Vuillard.
Le rapprochement franco-allemand sera un de ses objectifs pour une amitié durable. Avec quelques camarades ACPG et après moult discussions, il jumelle la section sanclaudienne avec celle des anciens prisonniers de guerre allemands de Rottenburg en 1967. Un jumelage qui entraînera quelques années plus tard la signature d’un partenariat officiel entre Saint-Claude et Rottenburg pour le plus grand plaisir des habitants des deux villes.
Avec son décès dans sa 99e année, c’est une grande figure sanclaudienne qui disparaît."


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Nécrologie parue dans "Le Progrès", 11/02/2012

Roger FRANZINI

Né le 10 janvier 1922 à Saint-Laurent, Roger Franzini a 12 ans quand il reste ébahi devant un film projeté par son grand frère.
Il débute son activité professionnelle en novembre 1936 aux établissements Bourgeois à Morbier, puis suit des cours de comptabilité-employé de bureau qui se terminent en 1943.
C'est en janvier 1943, sous l'impulsion de l'abbé Houser, qu'il débute comme opérateur à Saint-Laurent, où il projette avec Michel Cattenoz des films en 16 mm, à commencer par "Les Cinq sous de Lavarède".
Réfractaire au STO, Roger Franzini a vécu dans la clandestinité. Requis par les Allemands le 7 juillet 1944 pour y être interrogé sur son frère Marcel, tué au maquis à Saint-Pierre, il est libéré le 10 juillet.
Dès la Libération, en octobre de cette année 1944, Roger Franzini réouvre le cinéma de Saint Laurent qui devient "Le Stella".
Ayant repris la tournée du Dolois Julien François (Bois d'Amont, les Rousses, Longchaumois, la Chaux du Dombief, le Frasnois, Bonlieu, Clairvaux, Pont de Poitte, Chalain, Doucier), il est de 1949 à 1968 membre du bureau du Groupement des salles familiales de la région lyonnaise .
En 1953, la nouvelle salle des fêtes de Saint-Laurent lui permet de donner des séances avec un projecteur Pathé 35 mm (jusqu'en 1985).
En 1962, il reprend à la suite de Jules Dobet le "Casino" de Morez (où il fera jouer les vedettes Félix Leclerc, Georges Chelon, Georges Moustaki, Léo Ferré et Fernand Raynaud) ; en 1966 le cinéma de Gex ; en 1969 le "Rex" de Champagnole (jusqu'en 1984).

En 1986, la grande salle du cinéma de Morez a été rénovée avec l’installation de fauteuils club et d’une cabine dolby stereo. 2005 a vu l’arrivée d’un nouveau projecteur…
Médaillé du Mérite cinématographique et de la Fédération nationale des cinémas français pour 30, 50 et 60 années de service, il est fait chevalier des Arts et Lettres en 2006. À cette occasion, Pierre Chatauret, directeur régional des Affaires culturelles notait que « la France est un des rares pays à avoir maintenu un important réseau de salles de cinéma jusque dans les petites communes alors que ces types de salles ont disparu dans tous les pays européens », reconnaissant « (...) le dynamisme d’acteurs locaux qui souvent les ont portées à bout de bras, malgré les difficultés et la concurrence des grands établissements ».
Roger Franzini est décédé le 30 avril 2012.

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Source : "Voix du Jura", 27/04/2006


Roger Franzini était intarissable sur les tournages réalisés dans le Haut-Jura : "La neige était sale" à Morez avec Daniel Gélin, "Le Voyage du père" à Saint-Claude avec Fernandel, et aussi dans "L'Homme à la Buick" et bien sûr, "Le Passe-montagne" dans le Grandvaux, "Le Lait de la tendresse humaine" sur Morez… J'avais fait plus ample connaissance avec lui lors de mes recherches sur "La Carcasse et le tord-cou" et outre les documents qu'il possédait, son discours fourmillait d'anecdotes : de l'intempérance de Michel Simon à "l'engueulade" subie par l'abbé Kéberlé de la part de sa hiérarchie pour avoir participé au tournage d'un enterrement à l'Abbaye, en passant par le logement et les goûts culinaires des différents acteurs…

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Informations recueillies par Denis Bépoix


Enfin, Roger Franzini a lui-même réalisé des films 16 mm qu'il a projeté en actualités dans ses cinémas (sur la Fête du sapin, par exemple).

Émilienne PAPONNET

(...) Fille de modestes cultivateurs (d'Aumont près de Poligny), elle vit une enfance rude mais heureuse malgré la guerre et la pauvreté. Puis, à tout juste dix-huit ans, un désir ardent de découverte la pousse à quitter cet univers rural et à faire un grand bon vers l’inconnu : direction New York.
Là-bas, elle exerce tous les métiers : gouvernante d’enfants, hôtesse dans des restaurants chics de la 5e Avenue, femme de ménage pour la prestigieuse galerie Wildenstein, cuisinière pour un chef d’Orchestre de la Philharmonie de Boston. Elle travaille sans relâche, affrontant seule toutes les épreuves, pour infiltrer ce monde moderne et érudit qui la fascine, si éloigné de ses origines, elle « la petite paysanne d’Aumont ».
Mais son odyssée américaine reste toujours entrecoupée de retours aux sources essentiels et salvateurs. Émilienne retrouve chaque été son Arcadie. Loin des gratte-ciels de Manhattan, elle redécouvre et observe avec fascination la vie quotidienne d’Aumont rythmée par les travaux agricoles : les récoltes dans les champs de blé doré, les enfants qui s’amusent dans les foins pendant les battages, les travaux à la ferme, les charrues tractées par des chevaux… toutes ces visions qu’elle gardera à jamais comme des trésors.
C’est donc tiraillée entre ces deux univers qu’Émilienne passe cinquante années de sa vie. D’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, elle a toujours l’impression d’être en visite, comme étrangère à son environnement, saisissant avec un regard vif de nombreux instants de grâce. C’est sans doute pour les immortaliser, qu’elle s’achète, dès la fin des années 50, une caméra 8mm avec laquelle elle filme son quotidien.  (...)

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Source :  Synopsis du court-métrage documentaire "Les Brumes éphémères" par Joachim Michaux, 10 juillet 2018

Raymond MICHEL-GROSJEAN

Raymond Michel-Grosjean est né le 25 novembre 1912 à Chaux-du-Dombief.
Scieur de son métier, il travaillait dans sa scierie au bord du lac de l'Abbaye. Cette scierie auparavant était le moulin des moines du Grandvaux. Il aimait également la forêt de la Joux de Devant proche de chez lui.
Raymond Michel-Grosjean est maire de la commune de Grande-Rivière de 1952 à 1983. Avec Louis Janod et Homère Charton, il est une des dernières figures à connaître et à converser en patois grandvallier. En 1975 il fait partie des fondateurs de l'association des Amis du Grandvaux.


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Source : "Le Lien" des Amis du Grandvaux n°41, 07/1996, aimablement transmis par Bernard Leroy.

Samuel BONNARD

Originaire de la Drome où il est né en 1918, Samuel Bonnard fut professeur d'éducation physique puis directeur d'école dans le Jura où il fit toute sa carrière (à Prénovel, Chamole, Chamblay, Longchaumois, Champvans). C'est Longchaumois qu'il filme de 1956 à 1959. Il se retira à Dole en 1975.

Durant la guerre de 39-45 il fut lieutenant de cavalerie au Cadre noir de Saumur.

Samuel Bonnard se passionna toujours pour son métier (enseigner sur la base de la pédagogie Freinet), pour la vie associative et la technologie.

Dans le sport, il fut responsable d'associations sportives essentiellement autour du football : membre de l'ASC (Association sportive chaumerande) à Longchaumois, président de l'ASC (Association sportive champvanaise) à Champvans-lès-Dole, responsable USEP (Union sportive des écoles primaires) et UFOLEP section football (Union française des oeuvres laïques d'éducation physique).

Il s'est intéressé aux nouvelles technologies : moto, automobiles, photo, radio, cinéma, caméras, télévision, magnétophones, magnétoscopes, caméscopes...

Il s'est toujours impliqué dans les activités culturelles et politiques : radio scolaire, cinéma au "Foyer rural" (association d’Éducation populaire, d’éducation permanente et de promotion sociale), comité des fêtes, conseil municipal, correspondant OROLEIS (Office régional des Oeuvres laïques d'éducation par l'image et le son)

Il fut figurant dans le téléfilm de Pierre Kast "Le Jour le plus court" en 1982.
Il est décédé en 1999.


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Informations aimablement transmises par Jean-Claude Bonnard

Jacques ROYAL

En cours de rédaction...

Gilles ANCEAU

En cours de rédaction...

Guy Coulois

En cours de rédaction...


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Illustration : Michel Mathieu et Guy Coulois tournent le premier film spéléologique amateur franc-comtois dans les galeries de la Caborne de Menouille (Cernon) le 4 mars 1962.

Henri MOREL

En cours de rédaction...

Raymond PONCET

Né en 1933.
Héritier de l’entreprise de lapidaire créée par son grand-père Ulysse Poncet en 1926, Raymond Poncet se tourne vers l’Extrême-Orient au début des années 1970, adaptant cette activité aux nouvelles conditions du marché. Il parle de la concurrence asiatique dans le film de Georges Nivoix "Rue des lapidaires" (1993).
De 1968 à 1986, il filme surtout sa famille (mariages, enfants, loisirs à skis), mais aussi ses voyages d’affaires et d’agrément.

Vous procurer nos DVD

Les montages sont réalisés par Denis Bépoix à partir de films amateurs conservés par la Cinémathèque des Monts Jura.
Les DVD sont en vente à la librairie Zadig, à Saint-Claude.

Images Lupicinoises

La première partie consiste en un compte rendu de la fête au village de Saint-Lupicin en l'année 1977 : prestations des majorettes, petites et grandes, défilé avec la fanfare, concert de celle-ci… 

Nous voyons ensuite la présentation de la réalisatrice des deux films qui suivent : Antoinette Thorax (dite Minette) est née à Saint-Lupicin et y a toujours vécu. À partir d'images des années 1970 tournées au village et pendant des centres de loisirs avec les habitants, elle nous propose deux aventures, "Le Chevalier maudit" ayant lieu au cours d'une colonie de vacances et "La Légende du marais" entraînant une réflexion sur les personnes vivants de manière naturelle à la marge.

Voyages dans le Haut-Jura (1940-1970)

Est une succession de scènes tournées dans le Jura en des lieux emblématiques : du sport au stade de Serger (Saint-Claude), puis en baignade au lac des Rousses, au ski et en luge à la Cure et la Dôle, en randonnée au Reculet et à la Chartreuse de Vaucluse (engloutie dans le lac de Vouglans). Nous voyons également la fête foraine de Saint-Claude, un camp scout à Bellefontaine (qui voyage même à Genève !) et un film d'aventures Lupicinoises "La Légende du marais".

Le Haut-Jura des cinéastes amateurs (1934-1969)

Présente de nombreuses images de la vie sur le Grandvaux, les dévotions religieuses, procession, communion, mariage, mais également le travail et les loisirs, la fête du Sapin, du ski, une baignade à l'Abbaye...
La course de côte de la Faucille y côtoie les colonies de vacances de Clairvaux et Longchaumois. Le sport n'est pas oublié avec du rugby à Saint-Claude, une étape du tour de France en 1934, de la natation... 

Des vues de Saint-Claude s'ajoutent, les Soufflaculs, la construction du grand pont, la foire et la fête de 1934, Serger, l'inauguration des courts de tennis en 1938...

Des images de la construction des barrages de Génissiat et Vouglans terminent cette projection.



Longchaumois (1956-59) vu par Samuel Bonnard, instituteur

Préparé par les enfants du preneur de vues, ce dernier DVD vous propose des images de la vie de Longchaumois, les personnages connus, la pose des canalisations, la destruction de la fontaine, l'école, les concours de ski, fêtes des écoles, du village...