À la recherche des films oubliés
En partenariat avec OFNIbus - Objets filmiques non inventoriés | Résidence d'archives itinérante et avec le soutien de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, nous lançons une GRANDE COLLECTE JURASSIENNE d’ici au mois de juin 2024 pour réaliser une résidence d'archives itinérante grâce à l'accueil de la Communauté de communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura.
Nous nous intéressons aux films amateurs tournés dans le Jura des années 1920 à la fin des années 90 notamment.
Films amateurs, films de famille, films de l'association locale, de la paroisse, films de l'instituteur, films tournés en entreprise, au sein d'un caméra club ... bobines 8 mm, Super 8, 9,5 mm, 16 mm, cassettes VHS, HI8, MiniDV, nous apportons tout le matériel nécessaire pour revoir et numériser ces images oubliées.
Ces documents familiaux et associatifs sont d'un grand intérêt patrimonial. Nous y voyons les paysages se transformer, l'arrivée de la modernité, l'évolution des coutumes...
La mémoire filmique du territoire est faite de vos films !
Alors si vous, vos parents, vos grands-parents avez tourné au cours du XXe siècle à Arbois, Poligny, Salins ... ou dans les bourgs et hameaux alentours, si vous connaissez des particuliers, associations, clubs, musées, entreprises qui en conservent, si vous pensez à un filmeur invétéré, un collectionneur ... aidez-nous à réanimer la mémoire de votre territoire !
Vous avez des films et voulez venir nous rencontrer en vue de la résidence,
CONTACTEZ-NOUS au
07 57 40 70 53 ou à [email protected]
06 59 82 99 47 ou à [email protected]
afin que nous puissions organiser un rendez-vous.
Les films collectés et numérisés seront mis en ligne sur cette page.
Des films perdus ?
Quelques traces dans la presse mentionnant des films réalisés dans le Haut-Jura en 1912, 1933, 1938...
Le 10 mars 1912, dans la salle du Casino, place des Carmes à Saint-Claude, le Cinéma Pathé propose le film LES SOUFFLEURS À SAINT-CLAUDE (L'Écho de la Montagne, 9/3/1912).
En avril et mai 1912, le Cinéma Pathé adjoindra un second film local à son programme hebdomadaire : "le film du grand match du Football-club san-claudien contre Paris, disputé à Colombes (Seine) le 31 mars dernier" DEMI-FINALE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE RUGBY PARIS CONTRE St-CLAUDE (L'Echo de la Montagne, 6/4/1912).
Le 13 octobre 1912, la fête d'inauguration de la ligne de chemin de fer de St-Claude à Morez, comporte une séance de cinéma devant l'hôtel de France, offerte par le Syndicat général d'initiative Le Jura français avec le concours de la Société des cinéma Éclipse : "sept films, pris sur place, vont montrer au public de St-Claude, Oyonnax, leurs sites, leurs industries sous toutes leurs faces. Ces films vont ainsi porter à travers le monde l'image vivante de tout ce qui fait le charme de notre belle région" : St-CLAUDE ET SES ENVIRONS (vues) ; INDUSTRIE DE LA PIPE (depuis l'extraction des souches de bruyère en Corse jusqu'à l'expédition des produits fabriqués) ; LA TOURNERIE (depuis l'abattage de l'arbre en forêt jusqu'à l'utilisation des produits manufacturés) ; OYONNAX ET SES ENVIRONS (vues) ; LA FABRICATION DU PEIGNE ; LA VALLÉE DE LA BIENNE ; LA LIGNE DE St-CLAUDE À MOREZ (L'Écho de la Montagne, 12/10/1912).
Le 10 septembre 1933, trois "curieuses et charmantes actualités" sont projetées à la fête paroissiale de La Pesse : LES BOUCHOUX EN 1933 ; LES ENFANTS DE LA PESSE AU PÉLERINAGE DE SAINT-ROMAIN ; LES ENFANTS DE CHOUX SE RENDANT À LA JOURNÉE EUCHARISTIQUE DE LA PESSE
(L'Écho de la Montagne, 8/9/1933).
Le 31 décembre 1933, "prise d'un film" montrant le "défilé sur deux rangs d'une soixantaine de skieurs", lors des fêtes de lancement d'un centre de ski pour les jeunes gens des Patronages à La Pesse (La Croix du Jura, 7/1/1934).
L'hiver précédent, l'opérateur de cinéma n'avait pas pu "filmer les paysages les plus pittoresques de La Pesse et les scènes les plus marquantes de la course", le concours organisé par les skieurs pesserands ayant été ajourné faute de neige (La Croix du Jura, 5 et 12/2/1933).
Le 2 mars 1938 à Saint-Claude, "le défilé et les farandoles" de la fête des Soufflaculs "devant être filmés, les groupes et tous les participants, sont cordialement invités à bien vouloir se conformer aux directives qui leur seront données par les commissaires" (L'Écho de la Montagne, 25/2/1938).